Haïti est un pays à l’histoire aussi éprouvante qu’héroïque, qui a traversé les âges pour devenir un symbole de fierté et de résilience. Des ghettos de Port-au-Prince aux campagnes reculées, le film explore les origines de la culture haïtienne et sa diversité artistique foisonnante.

Moune Ô. Un film de Maxime Jean Baptiste /Belgique/Guyane /2022 /Expérimental /16’ « Je ferme mes yeux. La foule me fait sourire, me brise le corps, et c’est la fin ». Moune Ô est un examen de la première du film Jean Galmot, aventurier (1990), dans lequel le père du cinéaste a joué un rôle, et conduit à interroger les continuités coloniales et les histoires familiales. Filmographie. Maxime Jean-Baptiste est un cinéaste basé entre Bruxelles et Paris. Il est né en France, d’une mère française et d’un père guyanais. Son intérêt en tant qu’artiste est de creuser dans la complexité de l’histoire coloniale occidentale en détectant la survivance des traumatismes du passé dans le présent. Son travail audiovisuel et performatif se concentre sur les archives et les formes de reconstitution comme perspective pour concevoir une mémoire vivante et incarnée.

407 Jou. Un film de Éleonore Coyette / Haïti / 2020 / Documentaire /7’ Le film dresse le portrait du marionnettiste haïtien Paul Junior Casimir plus connu sous le nom de « Lintho ». Alors qu’il mène tranquillement sa carrière, l’artiste s’attire les jalousies de son entourage et se fait arrêter arbitrairement alors qu’il proclame son innocence. Il passera 407 jours en prison sans motif valable. Filmographie. Sous la plume de Lisette Lombé : Éléonore Coyette capture, dans ses vidéos, l’indocile battement de coeur du monde. Sa grammaire visuelle est celle d’une poétesse. Ses portraits, oniriques et organiques, nous connectent à des êtres puissants et à l’âme d’Haïti. L’artiste nous invite à prendre de la hauteur pour mieux saisir la profondeur des êtres, à nous hisser sur les toits pour recouvrer la beauté des villes. Dans cet oeil-là, la lenteur et l’élégance sont magnifiées avec une justesse rare.

Pour produire leur premier album de rap, trois jeunes au chômage, Kingta, Kévin et Kenlo jouent aux apprentis dealers. Novices dans ce milieu, ils se font déposséder de toute la marchandise.

Ziskakan, une révolution créole, film en créole réunionnais, raconte le combat pacifique mené par le groupe Ziskakan, collectif d’artistes, d’intellectuels et de militants, dans les années 70 à L’île de La Réunion.

À la Réunion. Bouleversé par l’assassinat de son frère dont il connaît l’auteur, Patrice est convaincu par un ami d’avoir marché par mégarde sur un sac la mort. Sac la Mort raconte en créole réunionnais la vie de Patrice et de ses amis, une histoire tumultueuse en hommage aux Cafres, interprétée par des réunionnais.