Kreyol International Film Festival (KIFF)
Edition III

Le Kreyol International Film Festival (KIFF) aura lieu à Paris, du 23 au 30 septembre 2025. Pour cette édition III du KIFF2025, 13 films ont été sélectionnés dont le film NOME.

NOME

NOME,  un film de Un film de Sana Na N’hada / Guinea-Bissau / VO créole sous-titré français /2023 / Historique / 117’
Production : The Dark

Date et lieu

28.09.2025 - 21h15

ECOLES CINEMA CLUB 23 Rue des Écoles 75005 Paris

Réalisateur : Sana Na N'hada

Sana Na N’Hada est né en Guinée-Bissau en 1950. Envoyé à Cuba par le leader révolutionnaire Amilcar Cabral avec quatre autres apprentis cinéastes, il étudie à l’Institut Cubain des Arts et Industries Cinématographiques. A son retour en Guinée, il filme la guerre d’indépendance. Son cinéma va se construire par la suite dans des allers retours entre la mémoire de l’occupation portugaise, les luttes d’indépendance et une méditation sur la destruction des sociétés traditionnelles en Guinée-Bissau – et avec elles, d’un modèle écologique où l’homme accepte les puissances d’une nature à laquelle il sait appartenir.
C’est son retour à Cannes, après 30 ans, son film Xime ayant été présenté en Sélection Officielle à Un Certain Regard en 1994 !

FILMOGRAPHIE
1976 : O retorno de Cabral / court métrage co-réalisé avec Flora Gomes 1976 : Anos no assa luta / court métrage coréalisé avec Flora Gomes 1978 : Les jours d’Ancono (court-métrage)
1984 : Fanado, un documentaire de 26’.
1994 : Xime (Long-métrage / fiction) – Sélection Officielle / Un Certain Regard / Cannes 1994 2005 : Nossa Guiné (documentaire, 52 min)

2005 : Nossa Guiné (documentaire, 52 min)
2005 : Bissau d’Isabel (documentaire, 52 min)
2014 : Kadjike (long-métrage / fiction)
2015 : Os escultores de espíritos (documentaire)

Synopsis

L’enfant a les yeux plantés dans les nôtres. Au-dessus de sa tête planent de menaçants vautours. À ses pieds, son père mort. Derrière lui, un village qui le regarde en silence. Ici, on mesure le temps en fonction du ciel, un « ciel deux ans plus jeune quand la guerre a commencé ». Dès sa première séquence, la puissance de Nome bouscule. C’est avec un mélange de grande beauté et d’inquiétude que Sana Na N’Hada reconstitue, quarante ans plus tard, l’épopée d’une guerre d’indépendance qu’il a lui-même traversée. Depuis la fiction on retrouve des images d’archives filmées par le jeune réalisateur. Les temporalités se mêlent : entre les rêves de l’enfance, l’aventure glorieuse du guérillero, puis les ambiguïtés de ses héros. Que reste-il de la Révolution ?

votez pour votre film

Choisissez votre film préféré pour qu'il soit récompensé !

Partager :